Séquence sur la liberté d’information et d’expression et sur la manipulation de l’information en seconde professionnelle
Le travail présenté ici a été initialement préparé il y a quelques années dans le cadre de la semaine de la presse, en lien avec le programme de français. Il s’est étoffé depuis, et se déroule désormais sur six séances, parfois plus. Nous le présentons encore aujourd’hui aux élèves sous le thème de « L’information sans frontières ? » qui nous paraît, à bien des égards, refléter au mieux la problématique de la circulation de l’information aujourd’hui.
Lors de ces séances, les expressions « liberté d’information » et « liberté d’expression » sont le plus souvent associées, tant l’une et l’autre deviennent indissociables par l’usage des réseaux. Ce lien est déjà présent dans l’article 19 la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme , qui sera le second texte historique présenté aux élèves :
Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
Nous nous attachons également, tout au long de ces séances, à souligner auprès des élèves le rapport qui existe entre liberté d’information, liberté d’expression, information fiable et démocratie.
La première partie de la séquence, de trois séances, parfois quatre, est consacrée à la liberté d’information et d’expression, les textes historiques qui en font mention, son expression à travers le monde, l’importance de la défendre.
La seconde partie de la séquence, de trois ou quatre séances également, aborde la manipulation de l’information (texte, photo, vidéo), depuis sa forme la plus anodine du canular jusqu’à la manipulation délibérée à visée politique, ainsi que le fact checking.
Information-documentation
Un certain nombres de notions info-documentaires peuvent être mobilisées dans le cadre de ce travail, développées dans le Wikinotions InfoDocs de l’APDEN :
- Média
- Évaluation de l’information
- Éthique de l’information
- Source
- Désinformation
- Support
Français
Les séances s’inscrivent dans l’objet d’étude de la classe de seconde (Bulletin officiel spécial n° 5 du 11 avril 2019) intitulé « S’informer, informer : les circuits de l’information ».
Finalités et enjeux :
- Se repérer dans un flux de données et en extraire une information.
- Apprendre à questionner : vérifier les sources, croiser les points de vue, appréhender le processus de construction de l’information.
Ces séances font beaucoup appel aux échanges avec, et entre, les élèves.
Séquence 1 : La liberté d’information et d’expression
Séance 1
L’objectif de cette première séance est de présenter un exemple concret montrant jusqu’où peut se manifester la liberté d’expression tout en considérant le cadre légal dans lequel elle s’exerce.
Nous présentons aux élèves le journal « Charlie Hebdo ». Avec son approche satirique et sa ligne éditoriale très engagée, il est un bon exemple de la liberté d’expression en France. Nous signalons également aux élèves que « Charlie Hebdo » fait l’objet de nombreux procès chaque année, procès qu’il gagne dans les trois-quart des cas, notamment parce que la législation française est garante de la liberté de la presse.
Nous demandons alors aux élèves de retrouver l’article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen où il est fait mention de la liberté d’expression, ce qui permet aussi d’en souligner toute l’actualité :
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Puis nous leur demandons de faire de même avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme , ce qui donne aux élèves une dimension internationale à cette problématique.
Séance 2
Puisque la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme mentionne expressément la liberté d’information et d’expression depuis 1948, nous demandons aux élèves de faire un état des lieux de la liberté d’information dans le monde en utilisant la carte interactive de RSF du « Classement mondial de la liberté de la presse », réactualisée chaque année.
Les élèves, par groupes de deux, recherchent le classement et les commentaires de RSF d’un ou deux pays (selon la progression des classes) par rapport à la liberté de la presse. Les notions de censure, autocensure, concentration et pluralisme des médias sont abordées lors de ce travail. La charte de déontologie (le 30e Congrès de la FIJ a adopté le 12 juin 2019 à Tunis la nouvelle Charte mondiale d’éthique des journalistes) a souvent été abordée en amont de cette séquence. Ils peuvent aussi mettre en évidence que les pays où les journalistes ont le plus de mal à faire leur travail sont également ceux où les cybercitoyens sont les plus menacés sur les réseaux. L’idée maîtresse est de susciter le débat pour faire émerger les conditions qui facilitent ou entravent la liberté d’information et d’expression. L’apport, parfois relatif, de la constitution y est aussi évoqué. Enfin, tous les groupes étudient le cas de la France, 32e au classement 2019 de RSF.
Séance 3
RSF mène aussi des campagnes de sensibilisation du public à l’importance de la liberté d’information et d’expression. Aussi, les élèves analysent-ils trois affiches réalisées par RSF dans ce but.
L’ensemble de ce travail réalisé sur RSF vise à rappeler aux élèves que les libertés fondamentales doivent être régulièrement défendues.
Pour clore cette séquence, nous leur donnons un lexique avec les notions essentielles abordées :
Séquence 2 : La manipulation de l’information
Le thème de cette deuxième séquence à beaucoup évolué au cours des années. Plutôt que de parler de « fake news », terme trop réducteur et ambigu, la problématique de la manipulation de l’information nous paraît plus intéressante dans la mesure où elle permet de présenter une graduation de la manipulation réalisée (du « hoax » au « deep fake ») et de s’intéresser aussi bien au texte qu’à l’image ou à la vidéo.
Séance 1
Lors de cette première séance, nous essayons de donner aux élèves une démarche d’analyse d’un texte et de leur faire comprendre comment se propage une fausse information.
Aussi, nous leur proposons de lire un texte dont nous ne donnons volontairement pas la source. Il s’agit d’un extrait d’un article du Gorafi (“Obsolescence programmée : Apple parvient à réduire la durée de vie d’un iPhone de 3 ans à 8 mois” .
Globalement, lors de l’échange, il y a peu de réactions critiques ; des réactions indignées (surtout au regard du coût des appareils…) ; voire l’expression d’un certain fatalisme… Il arrive aussi parfois qu’un élève pointe une invraisemblance ou s’interroge sur la source… Que nous leur donnons alors.
Une fois la source identifiée, nous recherchons avec eux ce que le site dit de lui-même (“Tous les articles relatés ici sont faux (jusqu’à preuve du contraire)“). La nature satirique revendiquée par le Gorafi est également soulignée.
Nous leur demandons alors d’analyser plus en détail l’article : nous leur donnons trois informations extraites du texte qui, après recherches sur internet, se révèlent exactes : tout n’est donc pas faux dans le texte.
Enfin, par une seconde lecture plus approfondie, ils repèrent des soi-disant citations que l’on imagine mal avoir été dites par les dirigeants d’Apple, sauf à vouloir écorner sérieusement l’image de marque de l’entreprise, ainsi que des caractéristiques techniques improbables qui rendraient les smartphones inutilisables au quotidien (mais que, pourtant, personne ou presque, ne relève en première lecture !).
Un titre accrocheur, propre à susciter l’émotion plutôt que la raison, quelques données exactes dans le texte, mais aussi une lecture rapide, trop superficielle pour repérer les incohérences du texte et l’absence de recherche de la source de l’information : les conditions sont réunies pour propager, liker, la fausse information. Aussi, la responsabilité de la diffusion d’une fausse information peut aussi être imputée à celui qui laisse son émotion prendre le pas sur son esprit critique (démarche de plus en plus délicate à mener il est vrai, le cas des deep fake en étant une illustration assez marquante).
Séance 2
La manipulation de l’information passe aussi par le détournement des images accompagné parfois de retouches pour en dénaturer davantage le sens.
Nous proposons donc aux élèves de retrouver le contexte originel de publication de trois photos dont la signification a été détournée sur les réseaux. Nous leur présentons TinEye (https://www.tineye.com) et la fonction de recherche d’images de Google. Nous avons choisi les photos de telle sorte qu’elles permettent d’établir une graduation dans l’impact que peut avoir le détournement sur les internautes.
Lorsque les élèves ont retrouvé la source des photos, et leur contexte de publication, nous leur demandons de classer ces détournements du plus anodin au plus marqué politiquement. Si les élèves s’accordent assez vite pour dire que le faux selfie de Thomas Pesquet porte peu à conséquence (hoax), ils engagent un débat, en général animé et toujours intéressant, pour déterminer lequel des deux autres détournements est le plus tendancieux (manipulation de l’information).
Cela nous permet de rappeler aux élèves que ce qui se joue au regard des fausses informations, comme c’était aussi le cas pour la liberté d’expression, c’est de pouvoir disposer d’une information fiable qui permette le bon fonctionnement des institutions démocratiques.
Séance 3
En guise de conclusion, nous leur projetons une vidéo réalisée par France Télévision en association avec Rue89 : « Tous FactCheckeurs : Réseaux Sociaux, vérifiez l’information avant de la partager » . Les élèves en gardent une trace écrite sous forme de carte mentale qu’ils complètent au fur et à mesure de la vidéo.
Après un lexique en lien avec la manipulation de l’information, qui termine cette seconde partie de notre séquence, nous concluons avec eux sur les enjeux démocratiques d’une information vérifiée.
Enfin, nous leur projetons deux exemples de deep fake, avec quelques indications sur les techniques mises en oeuvre, montrant la difficulté que nous aurons bientôt à les identifier en tant que faux, avec tous les risques de manipulations politiques que cela implique.
Jean-Pierre Guéguen
Professeur documentaliste
Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Dernière mise à jour : 22 février 2021 par Jean-Pierre Guéguen
De la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 aux deep fake d’aujourd’hui
Séquence sur la liberté d’information et d’expression et sur la manipulation de l’information en seconde professionnelle
Le travail présenté ici a été initialement préparé il y a quelques années dans le cadre de la semaine de la presse, en lien avec le programme de français. Il s’est étoffé depuis, et se déroule désormais sur six séances, parfois plus. Nous le présentons encore aujourd’hui aux élèves sous le thème de « L’information sans frontières ? » qui nous paraît, à bien des égards, refléter au mieux la problématique de la circulation de l’information aujourd’hui.
Lors de ces séances, les expressions « liberté d’information » et « liberté d’expression » sont le plus souvent associées, tant l’une et l’autre deviennent indissociables par l’usage des réseaux. Ce lien est déjà présent dans l’article 19 la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme [1], qui sera le second texte historique présenté aux élèves :
Nous nous attachons également, tout au long de ces séances, à souligner auprès des élèves le rapport qui existe entre liberté d’information, liberté d’expression, information fiable et démocratie.
La première partie de la séquence, de trois séances, parfois quatre, est consacrée à la liberté d’information et d’expression, les textes historiques qui en font mention, son expression à travers le monde, l’importance de la défendre.
La seconde partie de la séquence, de trois ou quatre séances également, aborde la manipulation de l’information (texte, photo, vidéo), depuis sa forme la plus anodine du canular jusqu’à la manipulation délibérée à visée politique, ainsi que le fact checking.
Information-documentation
Un certain nombres de notions info-documentaires peuvent être mobilisées dans le cadre de ce travail, développées dans le Wikinotions InfoDocs de l’APDEN [2] :
Français
Les séances s’inscrivent dans l’objet d’étude de la classe de seconde (Bulletin officiel spécial n° 5 du 11 avril 2019) intitulé « S’informer, informer : les circuits de l’information ».
Finalités et enjeux :
Ces séances font beaucoup appel aux échanges avec, et entre, les élèves.
Séquence 1 : La liberté d’information et d’expression
Séance 1
L’objectif de cette première séance est de présenter un exemple concret montrant jusqu’où peut se manifester la liberté d’expression tout en considérant le cadre légal dans lequel elle s’exerce.
Nous présentons aux élèves le journal « Charlie Hebdo ». Avec son approche satirique et sa ligne éditoriale très engagée, il est un bon exemple de la liberté d’expression en France. Nous signalons également aux élèves que « Charlie Hebdo » fait l’objet de nombreux procès chaque année, procès qu’il gagne dans les trois-quart des cas, notamment parce que la législation française est garante de la liberté de la presse.
Nous demandons alors aux élèves de retrouver l’article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen où il est fait mention de la liberté d’expression, ce qui permet aussi d’en souligner toute l’actualité [3] :
Puis nous leur demandons de faire de même avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme , ce qui donne aux élèves une dimension internationale à cette problématique.
Séance 2
Puisque la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme mentionne expressément la liberté d’information et d’expression depuis 1948, nous demandons aux élèves de faire un état des lieux de la liberté d’information dans le monde en utilisant la carte interactive de RSF du « Classement mondial de la liberté de la presse », réactualisée chaque année.
Les élèves, par groupes de deux, recherchent le classement et les commentaires de RSF d’un ou deux pays (selon la progression des classes) par rapport à la liberté de la presse. Les notions de censure, autocensure, concentration et pluralisme des médias sont abordées lors de ce travail. La charte de déontologie (le 30e Congrès de la FIJ a adopté le 12 juin 2019 à Tunis la nouvelle Charte mondiale d’éthique des journalistes) a souvent été abordée en amont de cette séquence. Ils peuvent aussi mettre en évidence que les pays où les journalistes ont le plus de mal à faire leur travail sont également ceux où les cybercitoyens sont les plus menacés sur les réseaux. L’idée maîtresse est de susciter le débat pour faire émerger les conditions qui facilitent ou entravent la liberté d’information et d’expression. L’apport, parfois relatif, de la constitution y est aussi évoqué. Enfin, tous les groupes étudient le cas de la France, 32e au classement 2019 de RSF.
Séance 3
RSF mène aussi des campagnes de sensibilisation du public à l’importance de la liberté d’information et d’expression. Aussi, les élèves analysent-ils trois affiches réalisées par RSF dans ce but.
L’ensemble de ce travail réalisé sur RSF vise à rappeler aux élèves que les libertés fondamentales doivent être régulièrement défendues.
Pour clore cette séquence, nous leur donnons un lexique avec les notions essentielles abordées :
Séquence 2 : La manipulation de l’information
Le thème de cette deuxième séquence à beaucoup évolué au cours des années. Plutôt que de parler de « fake news », terme trop réducteur et ambigu, la problématique de la manipulation de l’information nous paraît plus intéressante dans la mesure où elle permet de présenter une graduation de la manipulation réalisée (du « hoax » au « deep fake ») et de s’intéresser aussi bien au texte qu’à l’image ou à la vidéo.
Séance 1
Lors de cette première séance, nous essayons de donner aux élèves une démarche d’analyse d’un texte et de leur faire comprendre comment se propage une fausse information.
Aussi, nous leur proposons de lire un texte dont nous ne donnons volontairement pas la source. Il s’agit d’un extrait d’un article du Gorafi (“Obsolescence programmée : Apple parvient à réduire la durée de vie d’un iPhone de 3 ans à 8 mois” [4].
Globalement, lors de l’échange, il y a peu de réactions critiques ; des réactions indignées (surtout au regard du coût des appareils…) ; voire l’expression d’un certain fatalisme… Il arrive aussi parfois qu’un élève pointe une invraisemblance ou s’interroge sur la source… Que nous leur donnons alors.
Une fois la source identifiée, nous recherchons avec eux ce que le site dit de lui-même (“Tous les articles relatés ici sont faux (jusqu’à preuve du contraire)“). La nature satirique revendiquée par le Gorafi est également soulignée.
Nous leur demandons alors d’analyser plus en détail l’article : nous leur donnons trois informations extraites du texte qui, après recherches sur internet, se révèlent exactes : tout n’est donc pas faux dans le texte.
Enfin, par une seconde lecture plus approfondie, ils repèrent des soi-disant citations que l’on imagine mal avoir été dites par les dirigeants d’Apple, sauf à vouloir écorner sérieusement l’image de marque de l’entreprise, ainsi que des caractéristiques techniques improbables qui rendraient les smartphones inutilisables au quotidien (mais que, pourtant, personne ou presque, ne relève en première lecture !).
Un titre accrocheur, propre à susciter l’émotion plutôt que la raison, quelques données exactes dans le texte, mais aussi une lecture rapide, trop superficielle pour repérer les incohérences du texte et l’absence de recherche de la source de l’information : les conditions sont réunies pour propager, liker, la fausse information. Aussi, la responsabilité de la diffusion d’une fausse information peut aussi être imputée à celui qui laisse son émotion prendre le pas sur son esprit critique (démarche de plus en plus délicate à mener il est vrai, le cas des deep fake en étant une illustration assez marquante).
Séance 2
La manipulation de l’information passe aussi par le détournement des images accompagné parfois de retouches pour en dénaturer davantage le sens.
Nous proposons donc aux élèves de retrouver le contexte originel de publication de trois photos dont la signification a été détournée sur les réseaux. Nous leur présentons TinEye (https://www.tineye.com) et la fonction de recherche d’images de Google. Nous avons choisi les photos de telle sorte qu’elles permettent d’établir une graduation dans l’impact que peut avoir le détournement sur les internautes.
Lorsque les élèves ont retrouvé la source des photos, et leur contexte de publication, nous leur demandons de classer ces détournements du plus anodin au plus marqué politiquement. Si les élèves s’accordent assez vite pour dire que le faux selfie de Thomas Pesquet porte peu à conséquence (hoax), ils engagent un débat, en général animé et toujours intéressant, pour déterminer lequel des deux autres détournements est le plus tendancieux (manipulation de l’information).
Cela nous permet de rappeler aux élèves que ce qui se joue au regard des fausses informations, comme c’était aussi le cas pour la liberté d’expression, c’est de pouvoir disposer d’une information fiable qui permette le bon fonctionnement des institutions démocratiques.
Séance 3
En guise de conclusion, nous leur projetons une vidéo réalisée par France Télévision en association avec Rue89 : « Tous FactCheckeurs : Réseaux Sociaux, vérifiez l’information avant de la partager » [5]. Les élèves en gardent une trace écrite sous forme de carte mentale qu’ils complètent au fur et à mesure de la vidéo.
Après un lexique en lien avec la manipulation de l’information, qui termine cette seconde partie de notre séquence, nous concluons avec eux sur les enjeux démocratiques d’une information vérifiée.
Enfin, nous leur projetons deux exemples de deep fake, avec quelques indications sur les techniques mises en oeuvre, montrant la difficulté que nous aurons bientôt à les identifier en tant que faux, avec tous les risques de manipulations politiques que cela implique.
Jean-Pierre Guéguen
Professeur documentaliste
Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Catégorie : Classe de 2nde, Education aux Médias et à l'Information (EMI), Fake news, Infox, Liberté d'expression, Liberté d'information, Lycée professionnel, Pédagogie, Séquence pédagogique
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